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Il est courant qu’une organisation, lorsqu’elle atteint une certaine taille, fasse face à quelques problèmes organisationnels. Plus le nombre de personnes impliqué est élevé, plus la communication interpersonnelle et l’organisation du travail en général doivent être structurées pour éviter les doublons, les redites, voire pire, les contradictions! Qui, ayant travaillé sur de gros projets, n’a pas été confronté aux problématiques du faire et faire son contraire? L’un construit un mur, le suivant le détruit! Au-delà d’apporter un certain nombre de frustrations et de brûler les énergies positives, ce type de problématique bien qu’inéluctable dans les projets novateurs, peut être limité si l’entreprise dispose initialement d’une consolidation de l’information correcte. Il faut comprendre ici que l’entreprise doit avoir investi dans la fiabilité de son information disponible et accessible à tous : listings téléphoniques tenus à jour avec une responsabilité collective qui doit d’abord et avant tout faire partie de la culture d’entreprise, procédures revues régulièrement, documentation commune actualisée etc. Car sans cet investissement de temps, on fait face à toutes les problématiques rencontrées dans les organisations désorganisées : flemmingite aiguë de courir après l’information, information détenue par une minorité et de façon informelle (minorité qui devient donc incontournable au bon fonctionnement de l’entreprise), temps perdu à la recherche de l’information, travail réalisé en doublon et/ou à répétition. Ces enjeux de communication mèneront indéniablement à une forme de résignation, voire une démobilisation ou une démission du personnel !  Et si cette désorganisation structurelle  s’ajoute à une désorganisation ponctuelle/conjoncturelle (projet), le chaos n’est pas loin… A l’heure où l’accès à l’information n’a jamais été aussi aisé et foisonnant, investir sur la consolidation de l’information au sein de son organisation n’est pas une option mais bien une question de productivité, d’efficacité voire de survie!

« Le plus difficile, c’est de décider d’agir. Le reste ne tient qu’à la persévérance. » Amelia Earhart*

N’oubliez pas, c’est le détail qui compte.

* Aviatrice américaine. 1897- 1937. Elle est célèbre notamment pour avoir été, en juin 1928, la première femme à traverser l’océan Atlantique en avion puis, en 1932, la première femme à le traverser en solitaire. Source : Wikipédia

Transformer ses émotions, en quelques secondes !

On parle de plus en plus de neurosciences*, sujet fort intéressant notamment pour comprendre les rouages des relations entre les personnes.

Saviez-vous que l’état d’esprit que nous avons est le simple résultat de nos pensées et que, bonne nouvelle, nous avons le pouvoir de changer d’état d’esprit instantanément ?
Vous en doutez ?

Je vous invite à visionner la vidéo suivante réalisée dans le cadre d’une conférence donnée par Anthony Robbins :

* Les neurosciences sont les études scientifiques du système nerveux, tant du point de vue de sa structure que de son fonctionnement, depuis l’échelle moléculaire jusqu’au niveau des organes (…) – source Wikipédia

Et si le dicton « la curiosité est un vilain défaut » était une contre-vérité, oseriez-vous franchir le pas afin de découvrir ce qu’est réellement votre entreprise aux yeux des autres ?
En tant que dirigeant d’entreprise, notre avis est souvent assez clair (ou pas d’ailleurs) sur la perception qu’ont les autres de notre entreprise. En tous cas, on croit souvent dur comme fer que notre avis est le bon et partagé ! La réalité est un petit peu plus complexe et au fond, ces petits signaux qui viennent et repartent aussi vite qu’ils viennent dans votre esprit ne sont certainement pas présents pour rien. Bien que l’homme moderne ait appris à maîtriser ses émotions, il n’a pas tout à fait perdu son instinct et ces petits instants de doute sont là pour vous le rappeler.
Mettre un bémol dans l’effervescence environnante est rarement suffisant et peut avoir des répercussions importantes sur la motivation de vos employés, la fidélité de vos clients et la croissance de votre chiffre d’affaires.
Que diriez-vous de vous challenger et d’avoir cette curiosité saine d’aller voir ce qui se passe derrière le rideau? Oseriez-vous faire de la curiosité une jolie qualité en envisageant un audit organisationnel ?
N’oubliez pas, c’est le détail qui compte !

Enfant, je me souviens de ma mère qui me disait : « il faut que tu fasses autant d’études que ton frère ». Pour mon frère, de 6 ans mon cadet, il était évident qu’il ferait des études. En tant que fille, grandissant dans la campagne française, ce point n’était a priori pas si évident…

Jeune, je ne comprenais pas cette obsession de ma mère car, très naturellement, je me voyais l’équivalent de tout individu de sexe opposé. Ma mère était une femme moderne : 2 enfants, travaillant, plutôt indépendante et ayant une part équivalente à mon père sur la responsabilité du foyer. Je ne voyais donc pas en quoi elle pouvait penser qu’être une femme était un challenge additionnel. Le bon déroulement du foyer (logistique, éducation des enfants) revenait toutefois quasi entièrement à ma mère. On était ici sur une répartition des tâches assez traditionnelle pour l’époque et j’avoue que pendant plus d’une décennie, je ne voyais pas vraiment le problème, c’était dans tous les foyers quasiment pareil. Dans d’encore trop rares foyers, l’homme sortait les poubelles et faisait la vaisselle (c’était de facto un homme un peu bizarre in fine…). Heureusement, aujourd’hui, la société a évolué en faveur des femmes.

Toutefois, bien que notre société évolue finalement rapidement sur le sujet familial grâce aux actions féminines (éducation de nos garçons, refus de prendre en charge totalement la responsabilité morale et organisationnelle du foyer etc), il serait malhonnête de croire que sans le soutien de la gent masculine, nous en serions là aujourd’hui (accès au droit de vote, abandon de l’enseignement ménager réservé aux femmes* et tellement d’autres…).
Si nous sommes sur la bonne voie pour le cocon familial, en ce qui concerne le monde de l’entreprise, conçu pour et par les hommes, le chemin semble encore très long**. Aujourd’hui, le soutien des hommes est non seulement un besoin évident pour équilibrer notre société mais surtout un prérequis indispensable à l’égalité des sexes dans l’entreprise.
Hélas, il est encore trop fréquent que certains hommes (et femmes!) attendent à ce qu’une des femmes d’un groupe de travail par exemple se dévoue à (au choix) : faire le secrétariat, servir le café, s’occuper du vestiaire… Liste non exhaustive of course et absolument pas problématique si les rôles tournent… Et il est encore trop fréquent que la seule femme d’un groupe de travail se désigne elle-même pour faire le secrétariat ou servir le café… Notre conditionnement est parfois tellement fort qu’il s’agit plus souvent ici d’un réflexe féminin plus que d’une réelle volonté d’entretenir une « normalité » pas normale…
Tout naturellement, un jour, grâce à nous tou(te)s, être une femme de pouvoir en entreprise ne sera plus un problème mais fera partie de la solution… En attendant, posons-nous régulièrement la question : et si c’était un homme, est-ce que mon positionnement et ma façon d’en parler serait le même?***
N’oubliez pas, c’est le détail qui compte!
** Le sexisme, un «phénomène généralisé» en entreprise www.liberation.fr/france/2016/11/24/le-sexisme-un-phenomene-generalise-en-entreprise_1530577
*** Les 5 stéréotypes sexistes les plus tenaces au travail www.youphil.com/fr/article/05298-5-stereotypes-femmes-hommes-entreprises-IMS?ypcli=ano
Petite étude de cas…

Travaillant dans le milieu artistique, N. apprend souvent au dernier moment quand il travaille le week-end ou le soir. Sur les horaires prévues longtemps en avance, pas de souci, le cocon familial s’organise adéquatement sur le plan logistique. En ce qui concernent les imprévus, deux cas fréquents coexistent :

1) une demande urgente de dernière minute. Ce sont les aléas de la profession et cela entre dans le cadre exceptionnel ce qui déstabilise peu le cocon familial. Ce n’est pas le top mais l’ensemble de la famille comprend les aléas du métier de N.
N. comprend également les enjeux pour son entreprise : conserver un client fidèle, réaliser un contrat payant pour l’entreprise… Dans tous les cas, ceci pérennise la stabilité de l’emploi de N. qui adore son métier!
2) Une mauvaise organisation du travail. Dommage… Les impacts sur le cocon familial de N. et donc sur l’ambiance à la maison, incluant les disputes par textos ou les appels intempestifs… qui ne permettent pas à N. de donner le meilleur de lui-même sans compter  un élément inquantifiable : sa créativité est ralentie… La qualité du travail fourni par N. n’est pas à son optimal, les erreurs commises (quand on a la tête ailleurs, difficile d’être ultra performant!) qui rallongent aussi les journées (forcément, il faut réparer!). Le cercle vicieux s’installe rapidement… La lassitude et la démotivation ne sont généralement pas loin…
Que ce soit par indifférence de la hiérarchie (par méconnaissance du terrain le plus souvent!), par une organisation du travail inadaptée  ou par négligence (on le savait mais l’information n’a pas atterri rapidement aux premiers concernés), une mauvaise organisation du travail aura des impacts sur N. mais aussi sur ses enfants, son conjoint, la pression qu’il subira de ce dernier (souvent sous-estimée) et in fine la qualité du travail qu’il délivrera. De plus, plus la proportion d’imprévus seront importants dans le cas 2 et plus il deviendra compliqué de gérer les aléas du cas 1…
Et vous, que faites-vous pour comprendre les enjeux de vos employés et leur faciliter la vie afin de faire performer votre entreprise? Comment vous assurez-vous que vous limitez les dommages collatéraux liés aux aléas de votre métier? Comment vous en assurez-vous?
Au fond, à quel point vos employés comptent-ils pour vous?

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